La crise sanitaire que nous traversons nous a plongé dans un chaos que nous ne pouvions imaginer. De cette période de trouble a émergé une prise de conscience d’une certaine partie des citoyens. Cette prise de conscience des maux qui rongent notre société nous a donné l’envie de construire le monde de demain, sur de nouvelles valeurs de solidarités et de durabilité. Et c’est de cette volonté communes que les prémisses du monde de demain sont apparues. Alors sommes-nous à l’aube d’un nouveau monde ? Cette nouvelle société sera-t-elle construite sur des bases solides ? Voici mon analyse dans l’article du jour.
L’effondrement, précurseur du changement
De la nostalgie d’une époque fantasmée au besoin d’avancer
Nous sommes entrés dans nouvelle ère sans le savoir,
Sans avoir pris le temps de dire au revoir, ni de sortir les mouchoirs.
L’ancien temps n’est plus qu’un souvenir dans notre mémoire.
Ce temps d’avant,
Celui que nous vivions pleinement et inconsciemment
Ce temps, nous pouvons lui souhaiter bon vent.
Fini les contacts rapprochés, les étreintes effrénées
Fini les bières, les cafés et les salons de thé
Fini les activités de loisir groupées, fini les vacances en toute promiscuité
Nous vivons aujourd’hui dans la prudence
Nous vivons aujourd’hui dans la défiance
Car nous vivons aujourd’hui dans l’ignorance
Mais ce n’est qu’une période de transition
Nous allons faire preuve d’adaptation
Car oui, nos esprits humains regorgent d’imagination mais surtout de détermination
Certes, de cette crise, nous aurons des séquelles
Mais qui ne nous empêcheront pas de bien vivre cette ère nouvelle
Car Covid ou non, le jeu en vaut la chandelle
Alors maintenant, construisons le futur
Vivons cette nouvelle aventure de bon augure,
Et pour cela, soyons confiants, soyons sûr !
Repensons notre système dans une perspective plus durable
Renforçons la qualité de nos relations pour les rendre plus appréciable
Changeons notre rapport à la mort et repensons l’inacceptable
« Rien ne sera jamais comme avant », est la nouvelle affirmation
Car ce qui génère fantasmes et peur, c’est bien l’imprécision
Et si nous arrêtions d’avancer à tâtons et construisions une vraie vision ?
Une vision pour laquelle on vibre,
Une recherche d’un nouvel équilibre
Alors respirez, car c’est votre premier droit, à l’ère libre…!
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Et maintenant, on va où ?
C’est une bien étrange période que nous vivons. Etrange oui, car nous avons été catapultés dans une autre dimension sans y avoir été préparés.
Depuis un an, nous composons avec l’inconnu, non sans appréhension. Cette appréhension, elle est liée à l’incertitude face à la situation certes, mais pas que :
▪Nous vivons la défiance face à nos dirigeants, qui ne nous disent pas tout
▪Nous vivons la défiance face à nos concitoyens que nous regardons comme des virus sur pattes
▪Nous ressentons un manque de confiance face à l’avenir.
▪Nos projets sont annulés
▪Nos rêves sont brisés
▪Notre monde idéal s’est effondré
▪Nos libertés sont enchainées
Et ce qui nous terrifie, c’est que nous ne savons pas si nous pourrons un jour, renouer avec les vestiges du passé.
Loin de moi l’idée de nous victimiser, ou encore d’accuser qui que ce soit. Mais ce que nous vivons aujourd’hui aurait pu être mieux vécu :
▪ Avec une meilleure pédagogie, car nous acceptons l’absence de certitude mais uniquement quand elle est annoncée avec franchise
▪ Avec moins d’incohérences dans les décisions prises
▪ Avec une meilleure prise en considération des conséquences psychologiques et sociales du confinement
▪ Avec une responsabilisation des citoyens cohérente : les citoyens sont responsables d’envoyer leurs enfants à l’école, de fabriquer eux même leurs masques mais ne peuvent se rassembler dans les lieux publics (soit on est responsable, soit on ne l’est pas)
Certes, il s’agit là d’un jeu d’équilibriste entre sécurité sanitaire, santé mentale et économique. Mais dans équilibriste, il y a équilibre. Et nous sommes arrivés au point où la protection sanitaire n’est plus la seule priorité d’un Etat.
Presque deux ans après :
❌Nos libertés individuelles seront encore limitées
❌Le sens de notre vie encore questionné
❌ La peur d’une nouvelle vague nous empêchant de nous projeter
Alors que faudrait-il faire dans un monde idéal pour vivre avec le virus ?
✅Responsabiliser entièrement les individus et instaurer une culture du bon sens collectif
✅Accepter que les personnes à risques partiront les premières
✅Instaurer des normes d’hygiène traduites par des « petits gestes » du quotidien et un nettoyage plus régulier du mobilier public et urbain
✅Accepter que l’on va vivre avec un virus pendant encore quelque temps et que le risque est partout
✅Recommencer à vivre car nous n’avons pas signé pour vivre comme nous le vivons aujourd’hui
Retrouverons-nous notre vie d’avant ? Je ne sais pas. En revanche, nous avons besoin de nous construire de nouveaux repères.
Ces repères seront les piliers sur lesquels nous appuyons nos vies. Et aujourd’hui, notre nouveau cap, c’est de reconstruire ces piliers, essentiels à notre humanité.
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L’optimisme, un état d’esprit à adopter pour devenir résilient
Non, l’optimisme n’est pas réservé aux simplets
Depuis que j’ai créé @alerelibre, j’interagis avec un certain nombre d’abonnés qui sont très pessimistes face à l’avenir.
Certes, nous ne vivons peut-être pas une époque formidable, mais il est important de ne pas voir le monde en noir dans une vision fataliste.
Pourquoi ?
Parce que sinon quel serait le sens d’une vie dramatique que l’on ne peut pas changer ?
Je ne dis pas qu’il faut être un simplet et voir le monde en rose, mais pour garder la joie de vivre au quotidien, il faut un certain nombre d’éléments :
✅ Des projets concrets qui ne dépendent pas (ou peu) des politiques externes
✅ Des rêves et une vision personnelle (ou professionnelle) qui donnent un but à notre vie
✅ Un travail sur soi pour comprendre que le bonheur peut dépendre de notre manière de penser
✅ En entourage optimiste et encourageant.
Certains vous diront qu’il ne faut pas espérer de peur d’être déçu.
Je faisais partie de ces gens là il fut un temps. Mais le pessimisme ne m’a pas réussi 😉
Aujourd’hui, ce sont mes rêves et mes espoirs qui me donnent de l’énergie au quotidien.
Et mieux que ça, je suis convaincue qu’en nous entourant de personnes optimistes et enthousiastes, nous mettons beaucoup plus de chance de notre côté pour voir ces projets se réaliser (et en plus, vous recréez en vous un sentiment de bien-être et de bonheur).
Car tout ce qui nous arrive est une question de vibration et d’énergie, j’en suis convaincue et je l’ai expérimentée.
Plus je suis dans un bon mood, plus j’attire des choses positives à moi.
Si au contraire, vous broyez du noir et si vous n’avez plus d’espoir, vous manifestez l’énergie de la peur ou du manque, et vous vous enfermez dans un certes vicieux.
Mais cet optimiste se travaille ! Car oui, il est plus facile d’être pessimiste dans un monde imprévisible et parfois terrifiant.
C’est pourquoi, il est important de travailler votre capacité de résilience en tirant vos forces de ce qui vous mine.
La résilience, c’est une forme d’aikido mental du quotidien : vous aspirez les attaques et vous renvoyez votre optimisme en boomerang !
Quand on cherche des solutions, on devient optimiste
Il n’est pas toujours facile de garder le moral dans un contexte incertain : nos vies sont bouleversées, nos plans sont chamboulés, et nos repères sont secoués.
Maintenant, nous n’accueillons pas tous la situation de la même manière.
Certes, parce que nos conditions matérielles ne nous logent pas à la même enseigne.
Mais aussi parce que nous ne sommes pas également résilients :
🔹Certains vont se complaire dans une situation qui les handicape
🔹D’autres cherchent des solutions.
Et c’est important de le noter, car tout le monde ne cherche pas de solutions à un problème !
Mais c’est quand on se prend en main que l’on opère un switch et que l’on devient optimiste : car pourquoi mettre de l’énergie à régler un problème si l’on ne croit pas en la solution ?
Encore une fois, être optimiste ne veut pas dire être naïf, niais ou simplet. C’est juste avoir confiance en un avenir plus ou moins lointain et garder espoir.
L’optimisme n’est pas la voie de la facilité, c’est la voie de la résilience : interne car on devient une personne plus solide, externe car on finit par obtenir des résultats.
Mais la voie de l’optimisme n’est pas forcément le chemin le plus court.
Le chemin le plus court, c’est la voie de la facilité, où on attend une solution miracle venant de l’extérieur : une pilule magique par exemple. L’autre voie de la facilité, c’est le fatalisme dans lequel il est si facile de se complaire.
Quand j’entends régulièrement des gens se plaindre de leur boulot, de leur poids, de leur conjoint, ou tout simplement abandonner l’idée de changer leur vie…je suis attristée.
Attristée de voir ce gâchis, fruit d’un pessimisme ancré.
Mais aujourd’hui, je n’ai plus envie de plaindre ces personnes.
Je préfère m’en éloigner, et encourager ceux qui essayent et qui arrêtent de se trouver des excuses.
Le pessimisme et l’optimisme sont contagieux : vous êtes la moyenne des 5 personnes les plus proches qui vous entourent dit le dicton.
Alors, êtes-vous entourés d’optimistes ?
La solidarité, la clé pour rebâtir une nouvelle société
Ce qui nous fera sortir du tunnel
Il y a quelques mois, je suis tombée sur deux posts Instagram, qui m’ont redonné foi en notre humanité. Le post de @steven.renaissance et de @pecheneglantine qui insistent sur un fait : c’est le lien qui nous unie qui nous fera traverser cette période en en ressortant grandi.
Les mesures actuelles génèrent un sentiment de défiance, grâce à la distance instaurée entre les individus : distance physique, mais également psychologique.
L’application de l’adage « diviser pour mieux régner » fonctionne à merveille.
On instaure une politique d’auto-délation avec l’application Stop Covid
On auto-alimente le délire collectif en convainquant les citoyens de s’auto-tester
On s’auto-isole, en pensant réaliser un acte « citoyen »
On a fait accepter progressivement la distanciation physique et le masque de telle sorte qu’ils sont devenus une norme (surtout chez les plus jeunes de nos concitoyens)
On a diabolisé la fête, la vie sociale, culturelle et les loisirs.
On a instauré la culpabilisation « pense à mamie ».
Nos vies sont dénuées de sens et beaucoup s’y sont résolus.
Car lutter est difficile, surtout quand on n’a pas le bon entourage.
Car convaincre est épuisant, surtout quand c’est peine perdue.
Alors sommes-nous tous voués à devenir les bons petits soldats de cette politique déviante ?
Et bien non.
Et la bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas en guerre.
Nous n’avons pas besoin de lancer une résistance armée.
Nous avons simplement besoin de renouer avec notre humanité en montrant notre plus beau sourire.
Nous avons simplement besoin d’incarner le changement que nous voulons voir, au quotidien, dans la rue, ou en société.
Nous avons besoin de reprendre possession de notre bon sens et de notre discernement pour savoir ce qui est bon pour nous.
Nous avons simplement besoin de limiter les sources de stress en renforçant notre système immunitaire grâce à une activité physique régulière, une bonne alimentation, et un bon bain de soleil !
Recréons ce lien, qui a été brisé,
Partageons ces messages d’amour,
Ravivons le feu de notre humanité, pour la faire renaître de ses cendres.
La société de tolérance post-covid que j’imagine
Hier soir, j’ai dîné en terrasse avec l’un de mes meilleurs amis. Évidemment, nous avons abordé LE sujet du moment. Et sans grande surprise, nous ne partageons pas le même point de vue, notamment sur le sujet du vaccin.
Mais ce n’est pas un problème, et ce pour plusieurs raisons :
🔹 D’abord, parce que je me suis rendue à l’évidence : les personnes qui pensent comme moi sont minoritaires sur le sujet du vaccin
🔹 Ensuite, parce que c’est de l’échange de points de vue divergents qu’une discussion riche peut émerger
🔹 Et enfin, parce que j’ai pris beaucoup de recul sur le sujet et je suis devenue beaucoup plus tolérante vis à vis de ceux qui ne pensent pas comme moi
Et c’est ce dernier point qui m’a permis de réfléchir à la société post-covid que je voulais.
Aujourd’hui, j’observe beaucoup de divisions entre les citoyens sur ce sujet prédominant. Mais ces tensions viennent de la forte pression qui est exercée sur nous pour nous vacciner, pour respecter les gestes barrières et je dirais même, pour condamner ceux qui s’octroient la liberté de passer outre ces recommandations (culpabilisation).
Mais la discussion avec mon ami hier, comme l’échange avec ma coach financière la semaine dernière m’ont fait prendre conscience qu’une société de tolérance était possible : la santé étant quelque chose de personnel, des personnes vaccinées et des personnes non-vaccinées pourrait vivre les une à côté des autres sans jugement respectif. La même règle pourrait s’appliquer au port du masque.
De cette manière, on responsabiliserait les citoyens au lieu de les diviser, tout en exerçant une pression infantilisante permanente sur eux.
A Bordeaux par exemple, le port du masque n’est obligatoire que dans quelques rues : par conséquent, personne ne se regarde en chien de faience au quotidien et l’ambiance générale n’est pas anxiogène comme elle peut l’être à Paris par exemple.
A l’étranger, malgré les restrictions sanitaires, beaucoup de pays n’empiètent pas sur les libertés individuelles des citoyens mais les responsabilisent : c’est le cas des pays scandinaves par exemple.
Conclusion
Nous assistons au début de l’effondrement du modèle de société dans lequel nous avons toujours baigné. La crise sanitaire est en cela un événement profondément perturbateur et déstabilisant. Mais au delà du choc, c’est une formidable opportunité de poser les premières pierre d’un monde nouveau, construit sur des valeurs de solidarité et d’humanité. C’est dans ce contexte qu’émergera une nouvelle ère citoyenne, plus démocratique, plus responsable, plus solidaire, et surtout plus libre !
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