Il y a quelques temps, j’échangeais avec une amie qui me disait qu’elle redoutait l’émergence de comportements radicaux face aux mesures que nous subissons actuellement.
Je lui ai alors demandé : la colère n’est-elle pas justifiée compte tenu de la situation que nous vivons ? La radicalité est-elle un mal face au despotisme ?
Vous vous demandez peut-être quel est mon rapport à la politique.
Et bien, je ne suis habituellement pas très engagée politiquement. J’ai une sensibilité environnementale et de gauche, mais je ne vais pas manifester dans la rue, ou très peu.
Mais aujourd’hui, je sors de mon sommeil car on touche à nos libertés individuelles, mangées petit à petit, telles des mites sur du bois.
Et, surtout, je suis triste :
🔹Triste de voir mes concitoyens, masqués, traumatisés et méfiants
🔹 Triste de voir notre humanisme disparaître au profit d’un besoin de sur-sécurité dévastateur.
Et qui dit citoyens apeurés dit citoyens dociles.
La peur, un danger en croissance qui menace notre démocratie
Dans ce contexte anxiogène, j’ai pris conscience du réel danger que nous faisaient prendre nos dirigeants depuis six mois :
🔹 Sur le plan politique : avec un Gouvernement qui prend des décisions sans consulter son parlement, ni ses élus, et qui réduit toute opposition à néant.
🔹 Sur le plan économique : avec une crise dévastatrice qui touche la majeure partie des secteurs
🔹 Sur le plan social : avec un lien social cassé, celui de la solidarité et de la confiance, auquel on rajoute de la détresse financière et psychologique.
Toutes ces mesures ont été prises en nous mettant sciemment en danger. Car nous ne sommes pas gouvernés par des incompétents mais par des despotes.
Et voici les conclusions que j’en tire :
🔹 le plan économique : le plan de relance est une hypocrisie, car il n’existe aucune volonté de relever l’économie.
🔹 Sur le plan politique : les parlementaires ne servent à rien, et les discours contradictoires du Gouvernement depuis six renforcent l’anxiété générale.
🔹 Sur le plan sociétal : nos libertés individuelles ont été muselées, et la culture de la peur et de la délation règne, semant la discorde entre les citoyens.
Alors oui, nous sommes entrés en dictature, un mot qui choque, mais que j’ai fini par adopter.
Mais, ce basculement de la démocratie vers un despotisme est impensable pour beaucoup. Mais nous n’avons pas tiré les leçons de l’Histoire.
Et pourtant, les mécanismes sont là. On peut voir cette ascension dans ma chronologie ci-dessous (et la suite ici) :
Et si on se tourne vers l’Histoire, et que nos anciens avaient laissé la peur les dominer, nous n’aurions pas eu :
✅ La Résistance pendant les années 40
✅ L’IVG et la pilule contraceptive dans les années 70
✅ La fin de l’Apartheid dans les années 90
Des mesures injustifiables compte tenues de la mortalité liée au virus
A côté des dérives autoritaires (rendues possibles par les fameux « pleins pouvoirs » attribués au Chef de l’Etat en juillet 2020), les chiffres ne justifient pas les mesures prises.
Ces deux tribunes, écrites par des médecins et scientifiques pourront en témoigner (sans oublier au passage que l’une d’entre elle a été censurée).
Et qu’importe que le reste du monde prenne des mesures drastiques pour endiguer une pandémie qui n’en est plus une. Se comparer au pire, n’a jamais permis d’avancer.
Rappelons qu’à son pic, le Covid-19 a fait 613 décès quotidiens à l’hôpital en avril, contre un pic de 123 en septembre 2020 à l’hôpital également.
Pour mettre les choses en perspective, la mortalité liée au Covid-19 est de 31 956 décès au 1er octobre 2020 (s’il n’a pas avalé avec lui les décès liés à la grippe), pour 159 400(source: Santé Publique France) décès du cancer en 2018.
Et rajoutons que plus de 90% des décès liés au Covid-19 concernent des personnes de plus de 65 ans et comprenant souvent des facteurs de comorbidité. Elles ne meurent donc pas du Covid-19 mais avec le Covid-19.
Alors aujourd’hui, nous en sommes à :
❌ Prendre des mesures purement punitives pour « discipliner » les Français (vidéo Elisabeth Born)
❌ Manipuler les chiffres pour alerter la population en mettant en avant les cas (pas forcément contagieux, en raison de la mauvaise utilisation des tests), quand on sait que ce qui compte dans une épidémie est le nombre de morts
❌ Prendre des mesures politiques qui n’ont pas de validation scientifique (port du masque en extérieur)
❌- Pénaliser et punir les citoyens au quotidien : ne pas travailler quand on est testé positif mais peut être pas contagieux, faire porter des masques à des femmes qui accouchent, ne plus pouvoir toucher ses proches (parents ou enfants), ne pas pouvoir se doucher après une séance de sport, ou être condamné à pratiquer en extérieur.
Je me suis évidemment remise en question pour dénoncer durement cette politique répressive. Après tout, peut-être que je faisais de l’excès de zèle.
Alors, j’ai fait très attention aux sources consultées car je ne voulais pas être affiliée à des mouvements radicaux ou « extrêmes ».
Mais je me rends compte que la couleur politique n’a plus d’importance aujourd’hui.
Ce qui compte, ce sont les valeurs que l’on porte et que l’on défend.
Une devise et des valeurs nationales bafouées
🇫🇷 Liberté : Mais de quelle liberté parle-t-on au pays des Droits de l’Homme ? Notre liberté de mouvement a pris un tournant pendant le confinement, notre liberté d’expression censurée par des médias, notre liberté individuelle atteinte par l’interdiction de respirer librement avec des masques obligatoire en extérieur dont la légalité est contestée et l’efficacité scientifique non prouvée. Notre liberté de de nous réunir a également été écorchée (je ne parlerai pas des couvre-feux et privations de toute activité sociale)
🇫🇷 Egalité : De quelle égalité parle-t-on quand ce sont toujours les mêmes qui trinquent ? Il s’agit bien des plus pauvres, des jeunes (culpabilisés et exclus du marché de l’emploi) mais aussi des indépendants (exclus du Fond de solidarité). Et ce sont encore les mêmes à qui l’on sort le tapis rouge : les papy boomers, qui ont connu le plein emploi, qui n’ont pas de problème de retraite, et qui représentent aujourd’hui l’électorat de notre cher Président. Évidemment qu’il faut protéger ces soixantenaires de ce vilain virus.
🇫🇷 Fraternité : Une fraternité éclatée avec la devise du « diviser pour mieux régner ». On crée de la défiance entre les citoyens : les pro-masques et les anti-masques...La distance n’est pas juste physique, elle est aussi sociale au sens où la gestuelle et les émotions ne passent plus : le sourire est masqué, les étreintes repoussées, et la peur activée.
Alors oui, je suis réactive, et ce de manière virulente, car je souhaite qu’une réelle prise de conscience émerge et que le peuple se réveille !
Mais l’espoir est bel et bien là pour nous sortir de cette crise démocratique
Heureusement, j’ai espoir :
❇ J’entends des voix s’élever : médecins, politiques, avocats et citoyens relaient aujourd’hui un autre discours et des actions locales sont engagées dans le monde et sur les réseaux sociaux. Alors merci à ces médecins qui légitiment une autre parole scientifique, merci à ces avocats qui défendent nos libertés individuelles, merci à ces citoyens qui prennent des risques pour désobéir et et sortir du silence.
❇ Je vois qu’un monde doit se reconstruire en chassant ces élites dangereuses qui nous gouvernent. Et il est temps de laisser place à une autre politique plus saine et plus démocratique sur des bases communes et fortes (écologie, solidarité, liberté individuelle, etc). Pour moi, c’est la fin de la Ve République, qui a fait son temps, et devra laisser place à une nouvelle ère
❇ Je vois surtout qu’il faut que l’on s’unisse pour parler d’une seule voix pour nous faire entendre et construire le nouveau monde dans lequel nous voulons vivre.
Covid, Cofake, peu importe.
Ce qui compte aujourd’hui, c’est de mettre fin à ce traumatisme économique et social que nous subissons, et de rétablir un nouveau contrat de confiance, entre citoyens d’une part, mais entre l’Etat et les citoyens d’autre part. Cette confiance est aujourd’hui brisée, et seule une nouvelle donne pourra nous permettre de rebattre les cartes.
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