Depuis quasiment deux ans, nous vivons une période sans précédent dans laquelle la montée en grade d’un état dictatorial ne cesse de prendre de l’ampleur. Cette ascension qui passe dans le silence et la légalité la plus totale amène les citoyens alertes à se poser des questions : jusqu’à quand vais-je obéir ? Comment concilier la légalité juridique et la moralité personnelle ? Ma peur de la répression va-t-elle m’empêcher de prendre de fortes décisions ?
Dans cet article, j’ai décidé de traiter le sujet de ce grand conflit moral intérieur dont la résolution sera déterminante dans la construction d’une résistance citoyenne et d’une résilience personnelle.
Crise sanitaire : un faux pass, un acte immoral ?
C’est une remarque que j’ai plusieurs fois entendue.
Je dirai que ce n’est certes pas légal, mais je n’engagerai pas la moralité dans cette démarche.
Car est-ce bien moral de ne plus rembourser des tests à ceux qui ont fait le choix libre et éclairé de ne pas se faire vacciner ?
Est-ce moral de ne plus contrôler la positivité des personnes vaccinées à un virus très contagieux ?
Est-ce moral de faire perdre son emploi à des individus au nom du refus d’un vaccin administré sans recul ?
Il y a ceux qui font et contrôlent les lois. Ils sont détenteurs de l’autorité légale.
Il y a ceux qui pensent et qui ont une autre conception de la justice. Ils sont détenteurs de l’autorité morale.
Cette dernière autorité n’est pas étatique, elle est personnelle. Et nous la détenons.
La légalité sans moralité nous conduira tout droit dans le mur.
Elle met fin à notre état de droit. Elle met fin à nos principes démocratiques et à cette liberté qui nous est si chère.
Réveillons-nous.
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Crise sanitaire : vivre dans l’illégalité tolérée
2021 : une dictature banalisée et des citoyens vivant dans une illégalité tolérée
Depuis plus d’un mois, nous vivons à l’ère du pass sanitaire. Si on veut être en règle, c’est la piqûre, le test ou l’exclusion sociale.
Mais sur le terrain, la mise en place du fameux sésame s’avère laborieuse et les contrôles moins présents qu’annoncés.
Vivre « normalement » à l’ère du pass, tout en refusant le deal qui nous est proposé : est-ce possible ?
Clairement oui. Il est toujours possible de s’affranchir des lois, surtout quand nous nous sommes déchargés du sentiment de morale et de culpabilité Si l’on est convaincu que l’on ne porte pas préjudice à autrui, et que la loi ne fait plus sens, à quoi bon s’enfermer dans une bien-pensance aliénante ?
En revanche, cette banalisation de l’illégalité nous a fait passer un grand pas dans l’instauration d’une dictature.
Nous vivons ainsi dans l’illégalité tolérée : les activités de loisirs du quotidien sont légalement interdites, mais la tolérance des autorités (principalement liée au fait qu’elles ne mettent pas les moyens de répression à la hauteur de leurs ambitions) invite les citoyens à prendre leurs dispositions dans leur vie quotidienne.
C’était également le cas lors du deuxième et troisième confinement.
Cette nouvelle réalité est à double tranchant :
– A la fois, le laxisme des autorités permet à certains de retrouver un semblant de vie normale
– Mais cette illusion de vie normale mine l’élan contestataire et banalise la dictature rendue plus supportable.
C’est à nous de trouver le bon équilibre entre notre besoin de vie sociale au quotidien, et celui de se battre pour un avenir meilleur, dans lequel la vie normale ne se retrouve pas au détriment de la ségrégation d’une partie de la population.
A nous de trouver de nouveaux moyens de lutter, plus pérennes et réformateurs.
Et vous, comment conciliez-vous vie sociale et résistance ?
Crise sanitaire : le fameux « assumer ses choix »
« Assumer ses choix », voilà le discours que m’a tenu mon père lorsque je lui ai fait part de ma tristesse à la mise en place du pass sanitaire.
Pour lui, il est normal que les non vaccinés aient la vie dure, car ils paient le prix de leur irresponsabilité.
N’y cherchez pas d’empathie, il n’y en a absolument aucune.
Alors oui, sur le principe, être contre le pass sanitaire implique une droiture de comportement :
– Aucun resto
– Aucun voyage à l’étranger
– Aucune activité sportive en salle
– Aucune présentation de test au travail
Mais dans les faits, on ne peut pas toujours être à cheval sur cette droiture comportementale.
Lorsqu’un manifestant se voit retirer 7 jours de salaire sur sa fiche de paye, va-t-on lui jeter la pierre pour arrêter de manifester ?
Lorsqu’on souhaite assister à un enterrement, doit-on blâmer celui qui fait un test pour l’occasion ?
Par ailleurs, si certains s’opposent au pass en le boycottant, d’autres s’y opposent en grugeant.
Alors certes, il paraît moins noble de :
– sortir au resto avec le pass d’un ami
– se faire faire un fake pass/test
Mais pour certains, cela est une solution pour garder leur emploi et limiter l’exclusion sociale.
Rappelons également que certains se sont fait vacciner pour partir en vacances : ce choix est certes plus légal, mais est-il pour autant plus « moral » ?
Voici donc mon point de vue personnel : dans la mesure où l’Etat de droit a disparu, chacun peut décider de composer avec sa morale personnelle et ne devrait pas avoir à subir les remarques culpabilisantes de son entourage.
- Le boycott est certes plus efficace, et permet d’aller au bout de ses convictions grâce à un parfait alignement avec ses valeurs. En revanche, ce boycott doit être significativement suivi pour changer la donne.
- La gruge est plus risquée mais surtout moins efficace car elle ne permet pas de contester le pass. En revanche, elle a quand même pour mérite de ne pas contribuer à nourrir l’épidémie de tests, éviter la vaccination forcée, et pour certains éviter l’exclusion sociale.
Alors non, il n’y a pas une seule façon de contester le pass.
Et surtout, personne n’a à subir les jugements moraux d’un entourage qui respire la bien-pensance.
Avant d’assumer un choix, on affirme une conviction. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, on assiste à une hiérarchisation des convictions causée par une standardisation de la pensée.
Dans cette nouvelle donne, affirmer ses convictions peut prendre tout un autre visage.
A méditer,
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Conclusion : est-ce votre combat ?
Depuis quelques jours, je constate que mon entourage est de plus en plus enclin à céder à la pression vaccinale. Bien que cela m’attriste, je ne les juge pas.
En réalité, je suis plus attristée par la pression qu’on leur met que par le fait qu’il se fasse vacciner. Car il ne s’agit pas là d’un choix libre et éclairé.
Car nous sommes tiraillés entre deux injonctions très fortes :
– D’une part, un gouvernement qui nous dit que le vaccin n’est pas obligatoire, mais qui nous rend la vie impossible si nous ne le faisons pas.
– D’autre part, des leaders d’opinions qui invitent à résister coûte que coûte en affirmant que nous avons toujours le choix.
Alors certes, nous avons le choix dans la mesure où rien n’est obligatoire : mais à quel prix ? Et surtout, comment oser parler de choix sous cet article ultra-culpabilisant ?
Gardons en tête que le pass sanitaire n’est pas le combat de tous. Certains l’approuvent, d’autres n’ont pas l’énergie pour se soulever contre cette loi aujourd’hui.
Et c’est ok, car chacun son combat.
En toute humilité, je peux compter sur les doigts de la main, le nombre de fois où je je me suis mobilisée pour une cause politique, sociale ou environnementale.
Mais aujourd’hui, ce pass, c’est mon combat.
Je suis indépendante, et n’ai pas de patron exerçant de pression vaccinale sur moi.
Je suis éclairée et mon travail de développement personnel m’a permis de me reconnecter à mon ressenti : et aujourd’hui, ses voyants sont au rouge.
Je suis une farouche défenseuse de la liberté individuelle, et l’incarne plus que jamais aujourd’hui.
Alors si moi, qui ai l’énergie, la disponibilité mentale et l’absence de pression patronale ne me soulève pas : qui le fera ?
Je le fais pour moi.
Je le fais pour eux.
Alors ne jugeons pas ceux qui cèdent.
Ne jugeons pas ceux qui l’ont fait de bon coeur.
Et posons-nous la seule vraie question : est-ce mon combat ici et maintenant ?
Et vous connaissez ma réponse ! 😉
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