La crise sanitaire occupe plus de 50% des actualités depuis un an et demi. Cette monopolisation des informations se traduit également par des mesures liberticides impactant notre quotidien. N’étant pas tous égaux face au stress, il est important de trouver nos propres « combines » pour ne pas succomber. Dans cet article, je vous propose un retour d’expérience de mon cheminement de résilience, pour faire tirer profit d’un contexte qui peut en faire paniquer plus d’un.
Crise sanitaire : comment prendre du recul face au flux d’information anxiogène ?
Face à l’anxiété quotidienne, plusieurs solutions peuvent être envisagées. Je vous propose ici une petite checklist :
1/ Tout couper : fermer le robinet de l’information et vivre dans une bulle isolée est une solution possible
Opter pour cette solution vous permet d’être moins soumis au stress, mais n’empêche évidemment pas de subir les contrecoups des mesures restrictives.
2/ Composer avec les contraintes, et réorganiser sa vie
On peut accepter les contraintes et faire avec. On parle soit de résilience, soit d’abnégation, en fonction du point de vue adopté.
On peut également décider de s’arranger avec la légalité tout en restant discret.
De cette manière, on peut plus facilement vivre une vie « normale », à condition de ne pas craindre de vivre dans l’illégalité au quotidien.
3/ Se mettre en mode sous-marin et se donner un cap
On peut aussi prendre sur soi pendant une période limitée et se donner un cap pour tenir. Les Présidentielles de 2022 en sont un exemple.
Car au fond, ce qui compte, c’est de vivre au mieux son quotidien.
Le pire ennemi du système immunitaire, c’est le stress, alors, organisons nos vies pour ne plus avoir à l’endurer au quotidien !
Et vous, pour quelle option avez-vous opté pour prendre du recul face à la crise ?
Crise sanitaire : comment se protéger quand on communique sur un sujet anxiogène ?
Les sujets qu’aborde @alerelibre sont des sujets d’actualités préoccupants, car ils concernent notre quotidien mais également notre avenir.
Pour ne pas se laisser envahir par l’anxiété, il est important de se protéger sur deux plans :
1/ L’anxiété liée au sujet de la crise sanitaire
La crise sanitaire est un sujet qui bouleverse et remue des sentiments négatifs en nous : la colère et la peur en font partie.
C’est d’ailleurs sur un fond de colère que j’ai créé A l’ère libre. Mais qui sème le vent récolte la tempête : l’énergie de colère que j’ai convoquée, a trouvé écho chez une partie de mes abonnés qui m’ont renvoyé leurs peurs et leur rage à coup de messages et vidéos.
Mais quand on commence à développer une petite communauté, les messages et contenus se multiplient et la gestion d’un réseau social devient rapidement anxiogène et chronophage.
C’est pour cette raison que j’ai décidé de me protéger :
– En arrêtant de regarder toutes les vidéos qu’on m’envoie (je regarde les vidéos courtes et sourcées)
– En arrêtant de regarder toutes les stories de mon fil d’actualité, et en me renseignant par mes propres sources (ce qui me permet également de partager des contenus originaux)
Pour qu’un compte Instagram puisse perdurer tout en gardant son intégrité, il doit se protéger.
2/ Les critiques personnelles à mon égard
Dans la manière dont j’aborde les sujets liés à la crise ,je prends position et je peux également heurter certaines sensibilités (je l’ai déjà constaté avec des stories sur l’Islam mais également l’obésité).
Mais tout le monde en prendra pour son grade, si cela est nécessaire pour faire avancer la réflexion sur le sujet.
Par conséquent, les critiques peuvent être assez virulentes, et je dois me protéger pour garder la tête froide et réussir à partager e message que je veux faire passer.
Et c’est ce que font les « influenceurs » dans ce domaine pour ne pas se laisser envahir par le stress et la peur.
Certains arrêtent de répondre à leurs abonnés, d’autres refusent de se faire identifier sur les publications.
Pour ma part, je n’en suis pas encore là et je souhaite rester accessible. D’autant plus que c’est des échanges réguliers avec mes abonnés que je peux nourrir ma réflexion et la restituer.
En revanche, je continuerai, comme je fais dans ma vie personnelle et professionnelle, à montrer ce qui cloche, quitte à effleurer la sensibilité de certains.
Car celui qui est irrité, se sent visé, et doit peut-être envisager de creuser un peu le sujet 😉
Cette prise de position me fera sûrement perdre des abonnés (c’est déjà le cas), mais je préfère une audience engagée et qualifiée plutôt que des abonnés qui veulent me faire entretenir la haine qu’ils ont en eux.
Aujourd’hui, je suis éloignée géographiquement de la France, et ma colère s’évapore également avec la distance.
Aujourd’hui, je ne veux plus semer le vent, mais l’espoir, car ce n’est pas la tempête que je veux récolter mais la bienveillance.
Retour d’expérience : comment j’ai réussi à vivre la crise plus sereinement ?
Depuis pratiquement deux ans, nous vivons en Absurdistan.
La crise sanitaire est devenue un prétexte pour imposer des mesures sans queue ni tête, ayant pour seul point commun d’être contraignante.
Il n’y a aucune logique sanitaire au pass sanitaire
Il n’y a aucune logique sanitaire à l‘obligation vaccinale de toute la population
Il n’y a aucune logique sanitaire à ne pas booster l’immunité naturelle.
Bref, j’ai déjà écrit moulte post sur le sujet, et je pense bien l’avoir épuisé.
En revanche, s’il y a une chose sur laquelle j’ai évolué, c’est la manière dont je vis cette « crise ».
Bien que je trouve cette gestion absurde, à la limite du comico-dramatique, j’aurais appris à me débarrasser de mes peurs (des restrictions) mais également à évacuer ma colère.
Alors comment me suis-je débarrassée de ces sentiments handicapants (mais premièrement incontrôlables) ?
– Lorsque j’ai pris conscience que la situation allait potentiellement durer, j’ai arrêté d’attendre les dernières nouvelles pour me positionner. J’ai donc évalué les risques liés à ma désobéissance civile, et ai estimé qu’ils valaient la peine d’être pris. Ayant réalisé un travail d’alignement dans ma vie personnelle, je n’ai donc pas pu cautionner une partie des mesures imposées.
Aujourd’hui, je n’ai plus peur :
– car je n’ai plus de respect pour nos dirigeants
– car je veux défendre mes libertés individuelles maintenant que je suis jeune, en bonne santé et avec la vie devant moi
– car personne ne le fera pour moi. Je ne crois pas en un homme providentiel, sur le plan politique ni sur le plan citoyen.
Si je veux que la situation change, c’est à moi d’agir, et j’ai décidé que ma peur ne pourrait plus être un handicap à l’action.
– La colère est pour moi, la manifestation d’un sentiment d’injustice, et est donc par définition saine. Seulement, elle est énergivore. Pour me préserver au quotidien, j’ai décidé de mener ma vie comme bon me semble, sans respecter ce que j’estime irresponsable et illégal. En prenant mes dispositions face à la situation, j’ai pu évacuer ma colère. Le fait de m’entourer de personnes partageant mon point de vue, ou bien avec qui l’échange est possible m’a aussi permis de ne plus chercher à convaincre, et donc économiser mon énergie. Enfin, n’oublions pas que la colère est un sentiment éphémère : qui reste en colère en perdra les nerfs.
Voici donc mon positionnement à l’heure où j’écris ces lignes.
Et vous, vivez-vous la crise différemment depuis le début ?
Conclusion : comment résister sans se cramer ?
Depuis quelque temps, j’ai réussi à prendre du recul sur la crise en arrêtant de me mettre en colère contre la situation, et surtout en arrêtant de me mettre en colère contre ceux qui n’ont pas la même vision que moi.
Concrètement, comment ai-je réussi à prendre du recul ?
– En fréquentant des personnes qui n’ont pas du tout la même vision du monde mais dont la compagnie est appréciable
– En comprenant que colère, stress et niveau d’énergie ne faisaient pas bon ménage (surtout les réactions psychosomatiques)
– En arrêtant d’attendre l’autorisation pour vivre ma vie comme je l’entends
– En me focalisant sur d’autres sujets dans ma vie personnelle et professionnelle.
La gestion de crise nécessite que l’on se révolte au nom d’une injustice inqualifiable, mais ne mérite pas d’avoir notre épuisement mental et par conséquent, notre santé (ce serait le comble).
De plus, il est important de vibrer pour quelque chose de plus positif au quotidien. Cela nous permet aussi d’attirer des personnes optimistes dans notre vie.
Mais bien sûr, ce n’est pas toujours facile !
Et c’est pourquoi chacun fait comme il peut.
Pour ma part, j’ai choisi d’ignorer la loi, ne m’estimant plus dans un état de droit.
J’ai par conséquent dû apprendre à avoir moins peur de la répression au quotidien.
D’autres ont choisi de se créer leur propre écosystème en parallèle (je le fais en partie aussi) en consommant autrement et en optant pour un boycott total.
Chacun doit pouvoir choisir la composition qui lui correspond le mieux en fonction de son alignement personnel.
Mais ce qui compte vraiment, c’est de préserver votre intégrité, votre moral et votre foi.
Je ne parle pas d’une foi religieuse au sens propre du terme, mais d’une foi en un avenir meilleur. Et ma foi me dit que cette farce géante ne va pas durer bien longtemps.
Courage !
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